On a vu, par exemple, les difficultés rencontrées au niveau des fruits et des légumes ; elles ne sont d’ailleurs pas encore complètement surmontées. S’il existe, par exemple, au sein de l’interprofession des fruits et légumes, une section spécialisée consacrée à la pomme de terre, qui mène une action spécifique, mais cela a été décidé au sein de l’interprofession. Incombe-t-il au législateur d’imposer aux interprofessions une organisation interne, au risque de réduire à néant tous les efforts menés, toutes les actions volontaristes entreprises pour arriver à une unité des interprofessions ?
Soyons-y attentifs. Est-ce que la décision qui sera prise aujourd’hui, même tempérée par le sous-amendement du rapporteur, n’exposera pas demain l’interprofession du porc, par exemple, au risque d’être brisée, atomisée par une section…