Intervention de Benoît Hamon

Réunion du 2 juillet 2014 à 16h00
Commission des affaires économiques

Benoît Hamon, ministre de l'Éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, Mme Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication, Mme Fleur Pellerin, secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger, auprès du ministre des Affaires étrangères et du développement international, Mme Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargée du Numérique, auprès du ministre de l'Économie, du redressement productif et du numérique, et M. Thierry Mandon, secrétaire d'État à la Réforme de l'État et à la simplification, auprès du Premier :

M. Fasquelle m'a interrogée sur les aspects européens et internationaux, s'agissant de la fiscalité et du droit de la concurrence. Tel qu'il a été défendu au cours des dix ou quinze dernières années par l'Union, le droit de la concurrence a eu pour effet d'empêcher l'émergence de champions européens, mais pas de champions ou de monopoles extra-européens. Le droit de la concurrence s'avère ainsi inopérant vis-à-vis de ces monopoles – on le voit dans les litiges avec Microsoft ou Google –, si bien que l'abus de position dominante ne peut être sanctionné. C'est pourquoi, lors du dernier Conseil européen, le Gouvernement a plaidé pour des outils adaptés à l'ère du numérique, notamment une régulation ex ante qui se traduirait, par exemple, par l'obligation d'interopérabilité – y compris pour les entreprises ayant leur siège social hors d'Europe –, à l'instar de la portabilité qui, dans la téléphonie, permet aux clients de ne plus être captifs de leur opérateur.

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