Merci pour ces interventions et interrogations utiles au débat, et auxquelles je vais m'efforcer de répondre. Veuillez m'excuser de ne pas être exhaustif, car énormément de sujets ont été évoqués et le débat va se poursuivre. Je vous propose de m'en tenir aux questions essentielles qui touchent à l'architecture et aux principes du texte, en m'engageant naturellement à répondre à toutes les autres au fur et à mesure qu'elles viendront dans le débat, que ce soit à la faveur d'amendements ou d'interventions.
Je répondrai d'abord à M. Gaymard dont l'intervention a synthétisé toutes les préoccupations exprimées par son groupe. Alors que nous pensons que plus les régions sont grandes, plus elles peuvent mutualiser leurs dépenses de fonctionnement et investir dans des domaines stratégiques – infrastructures ou filières d'excellence –, vous estimez, monsieur Gaymard, que le critère de la taille n'est pas pertinent. Je vais vous lire ce qu'écrivait Jean-Pierre Raffarin dans le rapport qu'il a rédigé avec Yves Krattinger.