Intervention de Claude Périou

Réunion du 2 juillet 2014 à 9h00
Commission des affaires étrangères

Claude Périou, directeur général de Proparco :

Je laisserai Éric Baulard, responsable de la sécurité financière du groupe, répondre sur les îles Caïman.

Quant à l'article du Canard enchaîné, il a choqué un certain nombre de lecteurs mais aussi l'ensemble de l'équipe de Proparco car il donne le sentiment que nous n'avons pas agi de manière régulière. En outre, il comporte plusieurs erreurs. Il laissait ainsi supposer que Proparco finançait une clinique faisant exclusivement de la chirurgie esthétique en Tunisie : or cette activité ne représente que 1,9 % du chiffre d'affaires de cette entreprise , l'essentiel étant généré par la cardiologie, l'oncologie et à des soins divers. Cette clinique, qui est l'une des plus grandes cliniques privées de ce pays, accueille en outre une partie de personnes venant de Libye et ne disposant pas d'un système de soins efficace.

De même, l'opération du fonds d'investissement « RIF II » est consacré au financement d'institutions de microfinance dans les pays en développement, notamment en Afrique : en quoi financer la microfinance est-il répréhensible, d'autant que 75 % des partenaires servis par ce fonds sont des femmes, conformément à la politique du genre que nous avons mise en place ? De plus, 70 % des financements accordés dans ce cadre bénéficient à des zones rurales. Il y a donc un décalage entre l'image donnée de ces opérations et la réalité.

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