Je me retrouve assez bien dans les propos de notre collègue Yannick Favennec, qui pointent les carences de financement de la future agence et son relatif déséquilibre.
Je m'inquiète également de la date d'examen en séance publique du projet de loi relatif à la biodiversité, dans la mesure où aucune indication n'est donnée par le Gouvernement : le texte sera-t-il bien examiné à l'automne ? Il faut en effet que l'agence puisse être créée le plus rapidement possible, car certains enjeux cruciaux en matière d'érosion de la biodiversité ne peuvent attendre.
Outre les questions de structure et de budget, il importe que l'agence dispose d'une forte visibilité. De ce point de vue, le dispositif prévu par la proposition de loi organique apparaît judicieux et le groupe écologiste le soutient : la nomination du président du conseil d'administration de l'agence en conseil des ministres ne peut que contribuer à renforcer la visibilité de l'agence et celle-ci est absolument essentielle.