Je partage avec vous la fierté du travail de nos soldats sur place. Votre rapport est très sévère pour les décisions politiques prises par notre pays récemment. En Libye, nous sommes intervenus, avec nos alliés, au sein d'une coalition internationale, sans que nos soldats ne posent un pied sur le sol. En Afrique, je ne peux que regretter notre isolement. Nos soldats accomplissent certes un travail fantastique mais, au Mali, où nous nous étions rendus l'année dernière, nous avions pu constater par nous-mêmes, en visitant la structure européenne d'entraînement des forces armées maliennes, que l'armée malienne n'est pas prête à prendre le relais des Français. En Centrafrique, on constate qu'il est difficile de pacifier un pays sans se donner les moyens humains suffisants. Aujourd'hui notre action est donc celle d'un pays isolé, sans force politique.
Ma question porte sur nos forces à Djibouti : est-ce que les effectifs vont continuer de baisser ?