Nous avions 30 000 hommes en Afrique dans les années 1960, nous avons 5 000 aujourd'hui. Ces chiffres résument bien l'évolution de notre dispositif. Dans votre intervention, vous avez additionné nos forces de souveraineté, à Mayotte et à la Réunion, par exemple, et nos forces de présence : il ne s'agit pas de la même chose !
Nous avons signé plusieurs accords de défense avec des pays africains récemment : avez-vous pu les consulter, notamment les éventuelles clauses secrètes ?
Sur les aspects budgétaires, nous sommes engagés dans des OPEX de longue durée, comme Épervier au Tchad ou Licorne en Côte d'Ivoire, or il est envisagé de transformer certaines de ces OPEX en prépositionnements. Cela n'est pas neutre pour le budget de la Défense, car à la différence du financement des prépositionnements, qui relève du seul budget de la Défense, celui des OPEX est assuré, en partie, par un mécanisme d'abondement interministériel. Le ministère devra donc, à l'avenir, supporter un certain nombre de coûts supplémentaires. Avez-vous pu analyser cela ?