Intervention de Christophe Guilloteau

Réunion du 9 juillet 2014 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Guilloteau :

Je souhaiterais également m'associer aux félicitations adressées à nos deux rapporteurs. Il s'agissait d'une belle mission, qui s'inscrit dans la continuité de nos précédents travaux et qui relève parfaitement de notre rôle de contrôle. Les rapporteurs l'ont rappelé, il est un sujet essentiel auquel nous devrons sans doute continuer à réfléchir : il s'agit de la posture de l'Europe. À cet égard les déclarations des rapporteurs font froid dans le dos. C'est la confirmation de ce que nous constatons depuis longtemps, notamment en Afghanistan et en Afrique. On nous parle souvent d'Europe de la défense, mais dans les faits celle-ci ne progresse pas, ou avec difficulté.

Vous avez relativement peu parlé des forces spéciales. Intégrez-vous leurs effectifs dans le chiffre que vous avez évoqué de 7 500 militaires présents en Afrique ? Avez-vous pu les rencontrer ? Nous avons parfois des difficultés à rencontrer ces hommes. Nous devrions certainement analyser plus en profondeur le cas des forces spéciales, en veillant bien entendu à tenir compte de leurs spécificités.

Vous avez également fait part de vos observations quant aux conséquences des opérations sur l'usure du matériel. Il faudrait que nous nous intéressions à cette question car elle aura des conséquences dans le futur. La posture de défense peut se résumer à un choix politique qui entraîne un choix budgétaire, lequel entraîne à son tour un choix de moyens et d'effectifs, y compris en prépositionnement. C'est sans doute le grand défi du budget actuel de la Défense. Il ne s'agit pas ici de lancer d'anathèmes à qui que ce soit. Comme son nom l'indique, la défense nationale est l'affaire de tous, et il revient aux parlementaires de lui assurer les outils et les moyens nécessaires à l'accomplissement de ses missions.

En tout état de cause je tiens encore une fois à remercier nos rapporteurs pour leur important travail !

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