M. Laffineur, nous nous sommes attachés à effectuer un travail aussi objectif que possible. Nous avons l'un comme l'autre évité de faire part d'états d'âme particuliers. Le rapport n'est pas sévère ; il est aussi objectif que possible et d'ailleurs, nous le cosignons. Nous n'avons pas cherché à nous faire plaisir ou à alimenter de vaines querelles. On peut effectivement penser que certains constats sont sévères. Nous le sommes par exemple vis-à-vis de l'Union européenne, mais ce qui nous a guidés, c'est l'objectivité. Les constats sur l'usure et l'attrition du matériel sont objectifs : la situation est difficile et va mériter une attention particulière. Ce rapport ne cherche pas autre chose qu'à dresser un bilan. Certains pourront le trouver sévère à leurs yeux, mais telle n'était pas notre intention.