Intervention de Joaquim Pueyo

Réunion du 9 juillet 2014 à 9h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Sur les opérations en cours, j'estime pour ma part que la question fait encore largement débat dans l'opinion publique. Nous avons naturellement bien fait de répondre à l'appel, mais à moyen terme nous n'avons pas vocation à intervenir seuls. De ce point de vue, l'apport européen n'est pas négligeable puisqu'au Mali la mission de formation donne des résultats et qu'en matière de lutte contre la piraterie, le bilan est des plus honorables. Restent donc les difficultés rencontrées concernant la sécurisation de l'aéroport de Bangui, sur lesquelles je souhaiterais avoir des précisions. Pourriez-vous fournir une évaluation du coût d'ensemble de la présence militaire française en Afrique au cours des cinq dernières années ? En ce qui concerne les projets de diminution des effectifs à Djibouti, pourriez-vous préciser qui est à l'origine de la proposition de les ramener à 950 personnels que vous avez mentionnée ? De manière plus générale, nous ne pourrons pas rester seuls à intervenir en Afrique dans les années à venir ; aussi est-il nécessaire de convaincre l'Europe qu'il s'agit d'une question de sécurité collective, ce dont les opinions publiques sont déjà, à mon sens, conscientes.

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