Aujourd'hui, l'administration de ce traitement est prise dans le cadre d'équipes pluridisciplinaires, et elle est réservée aux cas les plus graves.
S'agissant des cellules interrégionales (CIRE), sur la question de savoir s'il convient d'avoir deux tutelles ou une seule, je souhaiterais disposer du temps nécessaire avant de me prononcer. Une chose est sûre : l'INPES manque aujourd'hui cruellement de relais régionaux et il est nécessaire qu'une collaboration étroite s'instaure avec les ARS. C'est fondamental à la fois pour la veille et l'alerte sanitaire.
En matière de couverture vaccinale, la France n'est pas très bien placée, comme on a pu le constater encore récemment avec l'épidémie de rougeole qui a provoqué des décès en région Rhône-Alpes. Il est indispensable de mieux communiquer, et de ce point de vue, un rapprochement de l'INPES et de la surveillance sanitaire est plus que bienvenu.
S'agissant de la médecine du travail, nous devons améliorer le partenariat avec ce secteur : en effet, si les études relatives aux troubles musculo-squelettiques avancent, c'est plus difficile en matière de risque électromagnétique. En tout état de cause, nous devons chercher à améliorer la santé des travailleurs. Il est donc indispensable de passer des conventions de partenariat autant d'ailleurs avec la médecine du travail qu'avec la médecine scolaire.
S'agissant des jeunes et de leurs conduites addictives, en effet, le constat est lourd : 33 % des jeunes sont fumeurs. Il s'agit néanmoins d'un problème qui relève davantage de l'observatoire français des drogues et des toxicomanies, qui est l'outil de veille dans ce domaine.
En matière d'éducation thérapeutique, la France est le seul pays à avoir un programme en ordre de marche : nous ne pouvons que nous en réjouir.
La maladie de Lyme est en effet une maladie vectorielle grave : nous devons développer les recommandations de pratiques cliniques afin de mieux identifier cette maladie et de mieux comprendre ses modalités de transmission.
Enfin, s'agissant des liens avec les instituts de recherche, ils sont permanents, que ce soit avec l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), les instituts régionaux d'éducation et de promotion de la santé (IRESP) ou encore l'Agence nationale de la recherche (ANR). Nous lançons en effet des appels d'offres en matière de santé publique, et souhaitons renforcer le rapprochement entre le monde des chercheurs et le monde de l'action, autrement dit des professionnels de terrain.
En matière de dons d'organes, oui, nous manquons de greffons, mais il s'agit là du champ de compétences de l'Agence de la biomédecine.