La situation a beaucoup évolué depuis la signature de l'accord, en 2010. Il y aurait aujourd'hui environ 1,5 million de réfugiés au Liban. Ce projet de loi est-il toujours d'actualité ? N'aurait-il pas fallu y apporter quelques modifications ?
Je me félicite de la participation de la France à la FINUL, que vous avez évoquée, ainsi que de sa contribution à la formation des démineurs. Des mines sont toujours présentes dans le Sud du pays.
La pratique de la langue française, à laquelle vous avez également fait référence, est en perte de vitesse. Les Etats-Unis incitent des étudiants libanais à poursuivre leurs études chez eux, ce qui ne joue pas en notre faveur. Les Libanais ont par ailleurs des difficultés pour obtenir un visa afin de poursuivre leurs études en France.