Distinguons tout de même les crédits de paiement et les autorisations d'engagement. Quand on sait que les premiers ne seront pas dépensés au cours de l'exercice, il faut aussitôt les reventiler. Il en va différemment des autorisations d'engagement, consommées selon un calendrier pluriannuel.
Ma réflexion, vous l'avez compris, excède le cadre de l'amendement et de la loi de finances rectificative. Elle tend à souligner la nécessité d'évaluer les investissements en fonction de certains critères objectifs : temps de retour, économies réalisées. Ce classement établi, on pourra se concentrer sur les investissements jugés prioritaires.
Dans nos régions, nous constatons que bien des projets – pas seulement en matière d'écologie – ne peuvent être réalisés faute de crédits. J'observe le phénomène depuis vingt-cinq ans dans les collectivités. Pourtant, en fin d'exercice, il reste toujours de l'argent… Sur ces sujets, monsieur Lefebvre, on est bien au-delà de la posture.