Faisons abstraction de la situation financière de la Ville de Paris pour nous concentrer sur la situation du tourisme ! La taxe de séjour n'avait pas été revalorisée depuis 2001, si bien qu'il était pertinent d'en relever le montant dès cette année. D'autre part, en application de la loi du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques, adoptée à l'initiative de M. Hervé Novelli, a été créée la classe des hôtels cinq étoiles, y compris une catégorie « palaces », sans leur appliquer de barème spécifique. Il était donc nécessaire de procéder à un réajustement, qui n'est en aucune manière une usine à gaz.
Il ne m'a pas échappé en effet que nous travaillions actuellement à la simplification des normes, et je vous propose donc dans mon amendement CF19 une grille ramenant le nombre de catégories de sept à trois. Le même amendement tend à porter le plafond de la taxe, non pas à 8 euros comme dans le texte voté en première lecture, mais à 3,5 euros. M. Woerth défendait un montant de 3 euros, il ne me semble pas que cela constitue une différence considérable ! Avec MM. Woerth et Straumann, nous avons d'ailleurs mené un travail consensuel, chacun faisant un pas vers l'autre, en vue de simplifier le système. Ainsi, en matière d'abattements, nous n'avons conservé que ceux qui étaient obligatoires. Nous n'ajoutons donc pas aux normes existantes, monsieur Goasguen, et 3,5 euros pour un palace, ce n'est pas la révolution ! Mes amendements préservent les hôteliers, qui estiment du reste pas injuste qu'une revalorisation touche les établissements de haut de gamme.