J'entends bien qu'il faut faire respecter le travail de la commission des Finances, mais l'opération que vous suggérez, monsieur le président, aboutirait également à revenir sur un vote de l'Assemblée.
Par ailleurs, il paraît singulier que la majorité considère les propos de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international comme relevant d'une maladresse gouvernementale. En réalité, il ne s'agit là que d'une affaire de politique parisienne, et j'entends ne pas y prêter la main : frapper ainsi les hôtels cinq étoiles, c'est s'attaquer au meilleur atout dont dispose notre capitale dans la bataille difficile qu'elle livre contre les autres métropoles européennes pour attirer des touristes, déjà trop nombreux à déserter Paris au profit de Londres, du fait de la fermeture des commerces le dimanche et du tarif trop élevé des chambres. N'aggravons pas la situation !