Je me joins au satisfecit et salue à la fois la possibilité donnée par l'article 7 de la LPM de faire des contrôles sur pièce et sur place ainsi que le consensus qui règne au sein de cette commission lorsqu'il s'agit de défendre le budget de notre outil de défense.
Sans vouloir hurler avec les loups, je regrette néanmoins que nous n'ayons pas été entendus lors des débats de la LPM à propos des recettes exceptionnelles fragilisées par la crise économique. Nous savions bien que les cessions immobilières seraient source de difficultés et nous devrions nous souvenir de ne plus jamais bâtir un équilibre budgétaire sur des recettes exceptionnelles, ce que nous avons déjà fait par le passé. Nous sommes pour certains, plus pour très longtemps, aussi des élus locaux et nous ne pouvons en vertu de notre devoir de sincérité recourir à ce procédé dans les collectivités territoriales. Il serait bon que l'État donne l'exemple en la matière.
Parmi les pistes évoquées figure le montage financier avec une société de leasing, qui n'a pas semblé rencontrer un écho très positif parmi nous, ainsi que les investissements d'avenir qui ont déjà été utilisés pour réduire les déficits des hôpitaux publics. Il s'agit de bricolage. La cession d'actifs dans les entreprises publiques n'a pas été mentionnée ; il ne s'agirait pas d'une panacée mais d'un moyen permettant de boucher quelques trous de façon certaine.