Je souscris pleinement au projet de communiqué de presse. Dans une vie antérieure, j'ai exercé les fonctions d'expert auprès des tribunaux. La description du mécanisme de la société de projet me conduit à relever qu'un tel montage effectué par un dirigeant d'entreprise l'amènerait directement devant un tribunal. En effet, dans une entreprise il existe deux signaux d'alerte. Le premier est constitué par le lease back, pour un bien immobilier, le second par le leasing portant sur le matériel déjà acquis par l'entreprise. À l'évidence, le ministère des Finances ne pourra jamais accepter un tel schéma. Quant à la transformation de la DGA en opérateur, est-ce à dire qu'elle serait privatisée et échapperait au contrôle du ministère de la Défense ? Compte tenu de l'ampleur de ses moyens, cela ne manque pas de poser des questions. Nous sommes en train de jouer aux apprentis sorciers et de démontrer que l'entreprise France est en faillite.