Il existe, en effet, un réseau national de quatre-vingts « cafés des aidants ». Nous travaillons de manière systématique avec une multitude d'acteurs impliqués localement dans ces domaines : centres communaux d'action sociale (CCAS), centres locaux d'information et de coordination gérontologique (CLIC), maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)... Chaque structure utilise une méthodologie propre pour créer son café qui doit tenir dans la durée. Il ne s'agit pas d'un groupe de parole fermé qui peut disparaître au bout de six mois, et certains qui existent depuis six ans trouvent toujours leur public. Ces cafés adhèrent à l'association et portent l'ensemble du projet avec nous.
Ces lieux de partage et d'échanges, qui n'ont pas de visée thérapeutique, accueillent des aidants, quels que soient l'âge et la pathologie de la personne accompagnée : la mère d'un enfant autiste peut discuter avec l'épouse d'un homme atteint de la maladie d'Alzheimer, puisque c'est la relation d'aide qui est au coeur du sujet et non la pathologie.