Dans les contes russes, la « Babayaga » est une sorcière qui habite, à l'orée de la forêt, dans une maison en pâte d'amande et en pain d'épice. Cette figure nous plaît bien parce qu'elle aide ceux qui s'aident, ceux qui veulent bien rester autonomes.
Notre projet s'adresse à des femmes âgées et notre premier constat ressemble à un slogan : la vieillesse n'est pas une pathologie, c'est un bel âge de la vie, celui de toutes les libertés. À quatre-vingt-sept ans, je travaille à cette maison des Babayagas depuis presque vingt ans. Ce fut très long et très difficile. Cette maison est autogérée, solidaire, citoyenne, laïque, et féministe bien sûr…