Intervention de François de Rugy

Séance en hémicycle du 17 juillet 2012 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2012 — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

Nicolas Sarkozy n'y a pas touché non plus, craignant de se rendre impopulaire. Pourquoi vouloir revenir sur cette histoire maintenant que vous êtes passés dans l'opposition ?

Vous semblez redécouvrir ce qu'est un ouvrier, un employé, voire un fonctionnaire. Vous voudriez vous faire les hérauts de la fonction publique, ce qui ne va pas vraiment de soi, pour des membres de l'UMP ! (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste et SRC.)

Je pense que M. Woerth et M. Bertrand, lorsqu'ils étaient respectivement trésorier et secrétaire général de l'UMP, étaient beaucoup plus habitués, en tant que membres du premier cercle, à ce qu'on leur parle de l'ISF et du bouclier fiscal que de la défiscalisation des heures supplémentaires. (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste, SRC et RRDP.) Il est vrai qu'il y a peut-être une exception en ce qui concerne les heures supplémentaires : M. Copé, alors qu'il était à la fois député de Seine-et-Marne, maire de Meaux, président d'une communauté d'agglomération et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, trouvait encore le moyen de faire quelques heures supplémentaires dans un cabinet d'avocats – des heures supplémentaires fort bien payées, si j'en crois les informations publiées dans la presse. Je comprends que les questions de défiscalisation aient alors revêtu une certaine importance à ses yeux ! (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste, SRC et RRDP – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

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