Je voudrais exprimer les inquiétudes manifestées par le monde du tourisme et de l’hôtellerie sur ce sujet, qui m’a alerté – comme d’autres parlementaires, j’imagine – sur cette disposition introduite en première lecture, disposition qui a surpris, étonné, voire scandalisé un certain nombre de professionnels du secteur. Ces professionnels, en effet, avaient le sentiment que le Gouvernement allait enfin s’intéresser au secteur du tourisme. Un homme d’autorité, de prestige, avait été désigné ministre chargé de ces affaires. Et voilà que la première décision prise en la matière est une augmentation de l’impôt !
En outre, ces professionnels ont le sentiment de vivre une véritable crise. Ils attendent donc des pouvoirs publics autre chose qu’une augmentation de cette taxe. On nous avait expliqué, le Premier ministre en tête, que le temps de l’augmentation des prélèvements était révolu. Patatras ! L’examen du présent texte en première lecture prouve le contraire sur ce point.
Les professionnels du tourisme attendent que nous nous en prenions à certaines structures, tels Booking ou AirBnB, qui se positionnent comme des intermédiaires entre les clients et qui transforment les hôteliers en simples métayers !