Ma contribution à ce débat se focalisera sur l’attractivité de notre capitale, même si bien d’autres villes de France sont concernées. J’espère que, ce soir, nous verrons s’achever de manière correcte le parcours chaotique de cette disposition, qui n’avait aucun sens économique, sauf celui de nuire à la compétitivité de notre ville.
Paris est en compétition avec bien d’autres capitales dans le monde pour les congrès et le tourisme. Si nous recevons 40 millions de touristes chaque année, c’est le résultat d’une bataille quotidienne. Or, il y avait un mauvais coup en préparation par les deux « H» de la région, je veux parler de M. Huchon et de Mme Hidalgo, le premier voulant financer ses transports et la seconde souhaitant boucher un trou de 400 millions d’euros qu’elle a révélé lors du dernier Conseil de Paris. Pour cela elle veut augmenter – les doubler – les procès-verbaux pour stationnement, et chercher de l’argent dans le produit de cette taxe de séjour.
C’est un mauvais coup pour l’hôtellerie comme pour l’emploi : au moins 1 300 postes, ainsi que tous les hôtels de la capitale et de la région, sont concernés. Mais il ne profitera pas à l’office du tourisme, puisque le produit de cette taxe ne lui est pas redistribué.
La nouvelle taxe de séjour ne concerne pas les opérateurs de réservations sur Internet de type « booking.com », ni ceux qui louent des chambres.
Je veux dire ici mon complet soutien au ministre des affaires étrangères, nouveau ministre du tourisme : M. Fabius, lui, a tout de suite compris que ce projet de taxe était exactement contraire au but recherché de compétitivité de notre capitale, de notre pays, et d’accroissement des revenus tirés du tourisme, afin de limiter la casse de la balance de notre commerce extérieur.