Intervention de Patrick Suet

Réunion du 10 juillet 2014 à 10h00
Mission d'information sur le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi

Patrick Suet, secrétaire général de la Société générale :

Pour la Société générale, les affectations en dépenses ont été centrées sur l'informatique. Les investissements autour de l'informatique se sont élevés à un peu plus d'un milliard d'euros, dont une part – environ 20 % – est constituée d'investissements mobiliers, et le reste d'études et de dépenses informatiques. Ces dernières sont notamment destinées à financer la transition vers le digital dans nos activités. Je vous donne là les éléments que nous avons communiqués au comité central d'entreprise.

M. Alauzet nous interroge sur la réaction de nos salariés. Les organisations syndicales estiment que le CICE est « noyé » dans un volume de dépenses très important. Je vous ai donné les chiffres : 26 millions d'euros d'un côté, 1 milliard de l'autre. Les organisations syndicales souhaiteraient que nous puissions entrer un peu plus dans le détail. En revanche, elles ne formulent pas de demandes particulières quant à l'affectation à tel ou tel poste. Il reste que c'est l'occasion d'un dialogue avec elles sur les stratégies d'investissement en matière de formation ou d'informatique comme dans les autres domaines requis par la loi.

Vous nous demandez quelle était la préférence des banques entre le maintien du CICE tel quel ou son intégration dans un seul dispositif d'allègement de charges sociales. En tant que banquiers, notre préférence va à un allègement de charges linéaire sur l'ensemble des niveaux de salaires, puisque par construction, notre structure salariale fait que nous « sous-profitons » du CICE par rapport aux autres secteurs d'activité. Sur le plan macroéconomique, notre réponse est plus mitigée. Là encore, les structures sont différentes. Nous avons d'ailleurs constaté, à l'occasion des travaux conduits sur le pacte de responsabilité et sur le Pacte de compétitivité, que certains secteurs étaient plus attachés à l'un qu'à l'autre. En termes de politique publique, il nous paraît donc sage d'avoir maintenu un équilibre entre les deux.

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