Pour suivre quelques entreprises de ce type, je confirme que les montants ne sont pas significatifs. Dès que les résultats deviennent importants, les entrepreneurs optent pour l'impôt sur les sociétés.
Sur la question de l'investissement, nous n'avons pas observé, pour l'instant, de décisions dans le sens que vous évoquiez. Mais depuis la présentation des comptes de l'exercice 2013, les chefs d'entreprises ont compris que le CICE se traduisait effectivement par une réduction d'impôt. Désormais, certains chefs d'entreprises anticipent sur l'usage qu'ils feront de leur CICE. Néanmoins, le CICE constitue un financement d'appoint pour des investissements, et non un apport décisif. Mais les chefs d'entreprises sont désormais convaincus de l'existence du CICE et conscients que son taux va être porté à 6 %. Ils intègrent donc le CICE comme une donnée dans leurs choix de gestion.