Sur la deuxième partie de carrière de nos personnels, comme sur la pénibilité, ce sont donc les financements qui bloquent, alors qu'il y a une volonté forte de la branche et des partenaires sociaux d'avancer sur ces questions. La branche fait en effet un effort important en termes de qualification, car le taux de cotisation est supérieur au taux légal, soit 2,07 %, avec 67 millions d'euros collectés chaque année et un salarié sur deux qui part en formation tous les ans. Il y a donc une réelle volonté de formation des intervenants, mais elle se heurte à la question des financements, qui est au centre de nos problématiques en termes de ressources humaines et d'organisation du travail. Certains conseils généraux nous disent par exemple qu'ils ne veulent pas plus de 30 % de personnel qualifié parce que cela coûte trop cher.