Pour certaines agences régionales de santé (ARS) qui sont très axées sur le sanitaire, nous n'existons quasiment pas, et c'est vrai aussi pour les PAERPA (Parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d'autonomie). Nous ne souhaitons pas nécessairement d'autres articles, mais les parlementaires devraient rester attentifs sur ce point. Si l'on veut une approche globale de la prise en charge des personnes, cela doit se faire avec l'ensemble des services et personnels concernés. Il s'agit bien évidemment du personnel médical et paramédical, mais il ne faut pas oublier qu'en matière d'aide à domicile, nous pouvons intervenir une ou plusieurs heures par jour pour une personne dépendante, et tout cela exige de l'organisation.
Dans le cadre des travaux du Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM), le rapport de M. Denis Piveteau, ancien directeur de la CNSA, avait évoqué la question de la limitation des hospitalisations, mais cela suppose une organisation de la médecine de ville, et il faudra également régler les problèmes de cloisonnement des financements, car si cela induit des économies pour l'assurance maladie mais une augmentation des dépenses pour les conseils généraux, ça posera des difficultés. Nous comptons donc sur les projets relatifs à la santé et à l'adaptation de la société au vieillissement pour traiter l'ensemble de ces problèmes.