La présente loi en supprime 80 %, et certains départements, comme le Cantal, n’auront qu’un élu – voire deux avec le pourboire que vous leur donnerez – parmi cent cinquante, pour couvrir tout le département ! Ce n’est tout simplement pas possible, et je ne suis pas sûr que le travail en chambre improvisé qui a conduit à cette loi ait anticipé tous les effets pervers de cette funeste réforme.
Monsieur le ministre, nous voulons une réforme territoriale, car nous savons bien que la France du XXIe siècle ne peut pas être gérée comme celle du XIXe siècle, sur laquelle de nouvelles structures se seraient empilées décennie après décennie. Cette réforme, nous l’avions adoptée avec la loi du 15 décembre 2010 créant le conseiller territorial, créant les métropoles et permettant les regroupements de collectivités. Dès votre prise de pouvoir, vous avez abrogé cette loi, alors que si vous ne l’aviez pas abrogée, elle serait en application depuis le mois de mars dernier,…