Ce que vous dites est animé par la volonté exclusive de polémiquer. Il n’est pas une seule disposition, dans les textes que nous présentons à la délibération de l’Assemblée nationale et du Sénat, qui procède d’une volonté de recentralisation.
Lorsque vous dites que le confortement de l’administration de l’État au plan départemental traduit une volonté de recentralisation de l’État, il s’agit d’une seconde contre-vérité. Ce que nous voulons faire au plan départemental, c’est de la déconcentration, c’est-à-dire un transfert de compétences de l’administration centrale de l’État vers les administrations déconcentrées pour assurer, précisément, la proximité.
Si nous voulons demain de la proximité dans les territoires, il est important que nous engagions une politique de déconcentration, qui se fera au terme d’une revue des missions et de l’élaboration d’une charte de la déconcentration, que nous souhaitons élaborer en plus étroite liaison avec les territoires.