Les assises de la fiscalité des entreprises, lancées en janvier dernier, se sont inscrites dans cette dynamique. Un large consensus s'est dégagé pour réduire les impôts de production qui représentent 3 % de notre PIB alors qu'ils s'élèvent à 1,5 % en moyenne dans le PIB de nos partenaires européens. La suppression de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) a été décidée dans un délai de trois ans, et une première étape a été timidement franchie, puisque le Parlement a voté, pour 2015, un abattement d'assiette, à hauteur de 3,25 millions d'euros de chiffre d'affaires.