Alors il a fallu, évidemment, que nous nous battions à ce niveau-là. Nos atouts pour la réunification de la Normandie étaient immenses. Nous avions la façade de l’Angleterre, nous avions la terre d’accueil de l’Île-de-France, nous avions la beauté du paysage et nous avions quelque chose d’exceptionnel – et je ne remercierai jamais assez Laurent Fabius, le commandeur mentionné tout à l’heure –, l’impressionnisme, car, finalement, la culture, les tableaux, la beauté, les paysages, ce sont cette école de l’estuaire, cette école de la Seine, tous les plus grands peintres, tout ce qui peut exprimer, actuellement, la force de la France dans le monde entier, car, au Japon, en Chine, on vous parle de l’impressionnisme. Nous avions cela en commun, et nous en étions particulièrement fiers. Et, en plus, nous avions le cheval ! Nous sommes la région du cheval, avec les jeux mondiaux du cheval qui auront lieu dans un mois.
Voilà, nous avions toutes ces possibilités pour développer nos forces. Nous n’y sommes pas arrivés. Ce combat de quinze années, je n’ai pu le mener à bien, et ce car mes amis de Haute-Normandie s’y sont catégoriquement opposés.