…sans que l’on s’interdise, ici ou là, quelques ajustements de frontières avec les compétences exercées au-dessus, c’est-à-dire par l’État, et celles exercées en dessous, c’est-à-dire par les structures intercommunales et les communes.
Chaque département fédéré au sein des nouvelles assemblées territoriales serait représenté par un vice-président et par des conseillers ancrés dans les territoires, élus sur leur nom dans des cantons légitimes et connus des habitants car choisis au suffrage uninominal à deux tours. Le nombre d’élus serait significativement réduit par rapport au nombre actuel de conseillers généraux et régionaux, en s’inspirant sans doute de ce qu’avait prévu l’ancienne majorité pour les conseillers territoriaux. J’ajoute une idée assez neuve, en tout cas encore peu formulée sur nos bancs, selon laquelle les députés et les sénateurs élus dans les départements pourraient utilement siéger au sein de l’assemblée territoriale, sans voix délibérative ni naturellement aucune indemnité d’aucune sorte, afin de participer aux débats en faisant le lien à la fois avec la nation et leur circonscription.