Si le brain drain peut constituer un risque, c'est plutôt pour les pays peu développés économiquement. Ainsi, on peut comprendre que les étudiants africains francophones soient tentés de rester en France après y avoir fait leurs études, s'ils peuvent y trouver un emploi qu'ils ne trouveraient pas dans leur pays d'origine. Afin de ne pas dépeupler ces pays de leurs élites intellectuelles, il est de notre devoir de travailler avec leurs universités en mettant en place des échanges d'enseignants et des cours à distance – ce qui est aujourd'hui possible grâce aux nouvelles technologies –, afin de former sur place les étudiants concernés.