Au CNRS, 30 % des recrutements annuels de chercheurs et d'enseignants-chercheurs sont des recrutements d'étrangers, ce qui est très positif quand on sait que ce marché est caractérisé par une forte concurrence, à la fois nationale et internationale – à l'université, la proportion est de l'ordre de 10 %. En raison du montant des salaires offerts pour ce type de postes aux États-Unis, nous avons du mal à être compétitifs dans ce domaine mais, fort heureusement, la France possède d'autres atouts lui permettant tout de même d'attirer certains profils de grand talent.