Merci de votre présentation extrêmement précise de notre organisation. Pour la rendre encore plus explicite, je citerai certains de ses membres : le Comité national olympique et sportif, l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (UNIOPSS), l'Union nationale des associations de tourisme et de plein air (UNAT), l'Union nationale des associations familiales (UNAF), Coordination SUD…
En dépit de ses difficultés, le monde associatif reste une ressource dynamique de notre pays, comme en attestent trois indicateurs : entre 2005 et 2011, le nombre d'associations a augmenté chaque année de 2,8 %, selon les chiffres fournis par Viviane Tchernonog dans Le paysage associatif français, la hausse étant particulièrement forte parmi les petites associations de bénévoles ; le bénévolat a progressé de 3 % au cours de la même période, également en rythme annuel, et était en 2013 le fait de quelque 24,5 % de nos concitoyens ; enfin, la même année, l'emploi a crû de 0,2 % dans le secteur associatif alors qu'il reculait de 0,5 % dans le secteur privé lucratif.
C'est un monde d'une très grande diversité : seulement 180 000 des 1,3 million d'associations existantes emploient des salariés ; ceux-ci, au nombre de 1,8 million, exercent pour moitié dans le seul secteur sanitaire et social ; l'employeur associatif emploie généralement un ou deux salariés qui travaillent souvent à temps partiel quand ils n'exercent pas cette activité de manière accessoire, à côté d'une carrière dans l'enseignement par exemple.
Après ces quelques indications initiales, ma collègue va vous parler des évolutions et des difficultés structurelles auxquelles ont été confrontées les associations. Je m'autoriserai ensuite quelques commentaires plus conjoncturels.