Nous partageons la quasi-totalité de votre défense de la vie associative. Cela étant, les associations sont diverses et il ne faut pas tomber dans l'angélisme, notamment en matière de sport. Même si je suis maire d'une ville élue « ville la plus sportive de France » en 2005, je crois que certaines associations, et surtout leurs fédérations, devraient balayer devant leur porte. S'il est un domaine de la vie associative qui est pollué par l'argent et où la passion l'emporte sur la raison, c'est bien celui-ci. Lorsque, comme cela arrive, 62 % des ressources d'un club remontent vers la fédération sous forme de licences, de pénalités, etc., on va dans le mur ! Le contexte est bien différent de celui de l'aide à domicile ou de l'action social.
Au surplus, les règles ne cessent de changer. Les collectivités se voient contraintes de changer le tracé du terrain de basket-ball, de remplacer les panneaux… Bref, le secteur sportif mérite un examen à part.