Ailleurs, pourtant, jamais la solidarité en nature n'a été aussi vivace. La solidarité financière, elle, subit les effets de la crise : lorsque l'on donnait 100 ou 50 l'année dernière, on ne donne plus cette année que 80 ou 40.
Je pense néanmoins, madame la rapporteure, que certains réseaux, associations ou mutuelles ont réalisé un réel effort d'adaptation de l'offre de service aux nouvelles demandes ou contraintes du public des personnes âgées, pour ne prendre que cet exemple. Il existe des organismes qui proposent une gamme très développée de possibilités d'accompagnement. La maison de retraite n'est plus la solution unique. On essaie de maintenir la personne à domicile autant que faire se peut. Néanmoins, si le coût du maintien à domicile est inférieur au coût du séjour dans un établissement, la prise en charge n'est pas automatiquement la même. Il y a là un sujet de réflexion, sachant que l'inflexion que connaît actuellement le secteur a partie liée avec les difficultés des conseils départementaux et avec la contraction du pouvoir d'achat des ménages.