Les travaux de notre commission spéciale et la mission confiée à M. Mandon sous l'autorité du Premier ministre doivent-ils viser à des ajustements ou à une vraie rupture ? C'est là une question de fond car nos entreprises, faut-il le rappeler, se sentent aujourd'hui pénalisées par le simple fait qu'elles sont établies en France. Si l'on veut marquer une rupture, aucun sujet ne doit être tabou pour nous, d'autant que cette commission spéciale réunit des députés issus des huit commissions permanentes.