Il y a une quinzaine d'années, la France était dans le top 4 ou 5 des producteurs de jeux vidéo. Elle est aujourd'hui classée huitième par le nombre de ses employés. Et elle est sur la pente descendante, sous la double pression des pays nordiques et des pays du sud-est asiatique. Nous enregistrons un exil soutenu, effectivement dramatique. Les salariés de nos équipes viennent se former pendant deux ou trois ans, puis partent à l'étranger. Nous parvenons à les récupérer quelques années plus tard, car notre pays a l'avantage de permettre de construire une vie familiale et une vie sociale dans de bonnes conditions. C'est un avantage. Reste que nous nous heurtons à ce phénomène d'exil, dans un marché pourtant en croissance, avec de très beaux acteurs.