Monsieur le président, vous vous êtes interrogé sur le crédit d'impôt-jeux vidéo québécois. Je précise tout d'abord que le Québec n'est pas le seul territoire au Canada où il y ait un crédit d'impôt. En effet, l'Ontario et la Colombie britannique ont mis en place des dispositifs équivalents. Pendant un certain nombre d'années, les entreprises ne se demandaient pas si elles devaient s'installer dans tel ou tel pays dans le monde, mais dans quel État ou province canadienne elles allaient le faire. C'était bien compliqué pour nous.
La bonne nouvelle, c'est que le crédit d'impôt-jeux vidéo québécois a baissé. Il y a une dizaine d'années, il permettait de financer plus de 45 % des salaires dès lors que le jeu était produit en langue française. Il est ensuite passé à 37 % pour un jeu en langue française et à 30 % pour un jeu en langue anglaise. Et en ce début de semaine, nous venons d'apprendre qu'il allait passer à 30 % pour un jeu en langue française et à 24 % pour un jeu en langue anglaise. Ainsi le déficit de compétitivité entre le crédit d'impôt-jeux vidéo français – car il en existe un, mis en place en 2007 – et le crédit d'impôt-jeux vidéo québécois va-t-il se résorber.