Intervention de Claude Sturni

Réunion du 18 juin 2014 à 16h00
Commission d'enquête sur l'exil des forces vives de france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Sturni :

Avant d'avoir été frappé par le cumul des mandats, j'étais président de la commission « culture » à la région Alsace, et je m'étais un peu intéressé au sujet.

Pour vous, le secteur du jeu vidéo est une « industrie de l'immatériel », un secteur atypique, avec des salaires élevés, des actifs délocalisables, et qui ne profite guère des dispositifs existants, parce qu'inappropriés. Je pense que vous avez raison. Mais je souhaiterais avoir quelques précisions supplémentaires.

Premièrement, votre industrie nécessite un certain environnement de travail, une certaine logistique : infrastructures, accès au haut débit, etc. Les conditions sont-elles bonnes en France, par rapport à d'autre pays, comme le Canada ou Singapour ?

Deuxièmement, ce sont des marchés mondiaux. J'imagine que le français n'est pas la première des langues utilisées. Est-ce un handicap pour nos talents français ?

Troisièmement, les talents existent, mais beaucoup s'en vont. Les entreprises existent, mais elles-mêmes partent. N'y a-t-il pas des entreprises françaises qui, comme dans beaucoup d'autres industries, créent des filiales à l'étranger pour optimiser leur implantation mondiale ? Vous n'en avez pas du tout parlé.

Enfin, nous attirons dans nos écoles et dans nos centres de formation des étudiants étrangers. A-t-on des éléments quantitatifs sur les centres d'excellence qui forment ces talents ? Savons-nous ce que ces jeunes deviennent, une fois diplômés ?

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