Intervention de Brigitte Allain

Réunion du 15 juillet 2014 à 16h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Allain :

Dans la politique de la ville, l'école est le meilleur vecteur d'intégration socioprofessionnelle, à condition qu'elle offre des débouchés à tous en fonction de leurs potentialités. Or beaucoup de jeunes ayant obtenu un baccalauréat professionnel dans l'espoir d'accéder à des formations de niveau plus élevé ne sont pas admis en IUT (institut universitaire de technologie) ou en section de BTS (brevet de technicien supérieur). Les territoires ruraux éloignés des centres urbains sont particulièrement défavorisés de ce point de vue. Les centres de formation privés, quant à eux, proposent des formations standardisées qui ne sont pas adaptées aux évolutions du marché. Dans ma circonscription du Bergeracois, nombre d'entreprises ne trouvent pas à embaucher faute de jeunes suffisamment qualifiés.

Comme l'égalité entre les hommes et les femmes entre dans vos compétences, madame la ministre, je voudrais souligner que ce sujet est partie intégrante de la politique de la ville. Beaucoup de petites villes, en milieu rural notamment, ne proposent pas suffisamment de services d'accueil de la petite enfance. Ayant la charge des enfants, les femmes n'ont accès ni à l'emploi ni à la formation, et encore moins à la possibilité de créer leur entreprise comme vous voulez les y inciter. Disposer de crèches à proximité – mais aussi de services d'urgence, d'établissements de santé et d'instances judiciaires – est une condition de l'accès à l'emploi.

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