Intervention de Catherine Troallic

Réunion du 15 juillet 2014 à 16h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Troallic :

Il est plus facile pour un élu d'accepter de sortir du dispositif quand les revenus de ses habitants dépassent nettement le seuil de 11 400 euros par personne et par an, que lorsque ce n'est pas le cas, comme dans certains quartiers très populaires de ma circonscription. Vous avez annoncé que ceux-ci bénéficieraient d'une veille active. Je vous demande d'attacher une attention particulière aux territoires, qui risquent, si on les abandonne, de s'isoler et de se paupériser davantage.

Les élus comprennent fort bien que tout quartier inscrit en géographie prioritaire ait vocation, après que les investissements ont produit leurs effets, à sortir du dispositif. Mais, comme les habitants, ils s'inquiètent des conséquences financières de leur nouvelle situation, qui les éloignera de la dotation de solidarité urbaine (DSU) ou des crédits de la réussite éducative. Pouvez-vous les rassurer sur ce point ?

Enfin, j'ai eu l'occasion d'évoquer avec le ministre de l'éducation nationale la révision des zones d'éducation prioritaire. Si sa carte se confond avec la vôtre, certains quartiers seront exclus en même temps des deux dispositifs.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion