Intervention de Philippe Kemel

Réunion du 15 juillet 2014 à 16h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Kemel :

Aujourd'hui, grâce aux critères qui ont été introduits, la politique de la ville est devenue lisible. Comme mes collègues, j'insiste sur la veille qui doit accompagner les communes ou les quartiers qui sortent du dispositif. Dans ceux qui restent bénéficiaires, pourquoi ne pas mettre en place des mesures particulières, pendant une période transitoire de douze à dix-huit mois, à destination des personnes, qui sont sorties du monde du travail depuis des années – parfois dix ou quinze ans – ou qui n'y sont jamais entrées ? Ces mesures, qui ne concerneraient pas plus de dix à quinze personnes sur un millier, permettraient d'adresser un signe aux familles, de redonner confiance aux intéressés et de modifier l'ambiance de certains secteurs.

Dans les collèges situés à proximité des quartiers difficiles, on constate un décrochage, qui mène souvent à l'exclusion. Dans les collèges uniques, peut-être faut-il élaborer une carte de propositions qui prenne en compte de l'hétérogénéité des niveaux. Il faudrait aussi empêcher qu'on exclue les élèves des établissements.

Enfin, dans les villes pauvres, comment la DSU viendra-t-elle pondérer la dotation globale de fonctionnement, partout en diminution ?

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