Intervention de Jean-Pierre Barbier

Réunion du 16 juillet 2014 à 15h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Barbier :

Si la désignation de la personne de confiance ne pose guère de difficultés, la rédaction des directives anticipées est bien plus complexe. Il s'agit de dire que si, demain, je suis victime d'un accident de la route, que je me retrouve en coma de type 4 et que mes fonctions cérébrales sont à tel niveau, je demande à ce que l'on cesse tout soin au bout de quinze jours, de trois mois ou de six mois.

J'estime pour ma part que chacun devrait pouvoir bénéficier d'une consultation médicale, remboursée par la sécurité sociale, pour être aidé dans la rédaction de ses directives anticipées. Cela éviterait bien des problèmes par la suite. J'ai beau appartenir à une profession médicale, je serais bien incapable de rédiger des directives anticipées, car j'ignore à quel stade on doit cesser les soins. Pourquoi ne pas prévoir une disposition de ce type dans un prochain PLFSS ? Ce serait une réelle avancée pour notre société.

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