Intervention de Frédéric Cuvillier

Séance en hémicycle du 21 juillet 2014 à 21h30
Réforme ferroviaire - nomination des dirigeants de la sncf — Vote sur l'ensemble

Frédéric Cuvillier, secrétaire d’état chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Je vous remercie, mesdames, messieurs pour la qualité des débats. J’ai eu l’occasion de le souligner à l’instant, le vote qui vient d’être exprimé est un vote de confiance, confiance en l’avenir du ferroviaire, confiance aussi dans les enjeux qui doivent nous mobiliser tous, et l’invitation que j’ai lancée au Parlement pour qu’il s’associe aux enjeux du ferroviaire doit maintenant se concrétiser.

J’étais parlementaire il y a encore peu de temps, et je tiens pour important que les décisions soient prises par les représentants de la nation et par le Gouvernement. Il doit y avoir une impulsion de l’État, des personnes publiques, et la représentation du plus grand nombre.

L’État doit être le stratège. Je regrette à mon tour, monsieur Chassaigne, que vous ne soyez pas de notre côté, mais les faits, je l’espère, car nous nous retrouvons sur bien des points dans l’ambition, donneront tort à ceux qui n’ont pas joué la carte de la modernisation, du dialogue social et de l’avenir.

C’est maintenant que les choses se construisent. C’est donc maintenant que je vous renouvelle cette invitation à relever ce défi. Il est absolument nécessaire, en effet, de réorienter les priorités : l’aménagement du territoire, le désenclavement, mais aussi la sauvegarde du réseau. Il faut que le grand groupe public unifié donne des perspectives au service public ferroviaire, et lui permette de se moderniser.

Il y a d’autres enjeux mais, grâce à votre vote, et je rassure ceux qui, jusqu’à présent, avaient été sceptiques, l’Europe a désormais un nouveau modèle d’organisation du ferroviaire. C’est la solution que nous avions plaidée et d’autres nous ont rejoints, non pas simplement pour dire non, cela n’a pas de sens, mais aussi pour proposer un système alternatif permettant, selon le principe de subsidiarité, de laisser le libre choix de la gouvernance, dans le respect des principes européens.

Nous sommes parvenus à relever ce défi, et nous démontrons que, lorsque nous souhaitons réorienter l’Europe vers la confiance dans le service public, la modernisation des acteurs publics, nous pouvons donner des alternatives et des orientations différentes. C’est vrai pour le ferroviaire mais également dans bien d’autres domaines, et particulièrement le transport.

Je renouvelle mes remerciements, qui ne sont pas des propos de circonstance, mais des propos sincères, parce que le contexte était difficile. Chacun a fait preuve de responsabilité et assumé sa mission, en s’emparant du texte et en portant les enjeux. Chaque parlementaire peut désormais s’impliquer et relever le défi, contrôler, impulser, décider. Je vous remercie pour la confiance que vous venez d’exprimer au Gouvernement.

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