Merci, monsieur Breton, de nous avoir rappelé quelles sont les missions essentielles de l'INCa.
Si un tiers des Français pense que l'on ne peut rien faire contre le cancer, il en reste deux tiers pour qui on peut faire quelque chose. Faisant partie de ceux-là, je considère qu'il ne faut surtout pas relâcher les efforts en matière de prévention. Selon moi, les ARS ont à jouer un rôle de terrain en mobilisant les différents partenaires autour de cette grande cause. Comment pensez-vous articuler les missions nationales de l'Institut avec cette action des ARS ?
Je trouve très intéressant que votre parcours vous ait conduit à oeuvrer dans le domaine de l'emploi. Je suis moi-même attachée à ce qu'on travaille véritablement à l'insertion et la réinsertion professionnelle des personnes atteintes d'un cancer, notamment grâce à des contrats à temps partiel thérapeutique. Comment allez-vous traiter cette question ?
L'habitat à proximité des lignes à très haute tension a des incidences sur la prévalence des cancers infantiles. Il entre donc dans le champ de l'objectif 12 du plan cancer de prévention des cancers liés au travail et à l'environnement. Allez-vous travailler sur ce sujet en vue de prendre des mesures ?
Enfin, nous allons débattre d'une loi sur la santé publique. J'imagine que l'Institut nous fera des propositions pour l'enrichir.