Intervention de Gérard Sebaoun

Réunion du 23 juillet 2014 à 9h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Sebaoun :

Selon l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), 2 millions de salariés seraient exposés à des agents cancérogènes, très nombreux : produits chimiques, poussières, fibres, rayonnements, agents biologiques notamment. Ceux-ci sont à l'origine de cancers à survenue différée, qui se déclarent souvent plus de trente ans après l'exposition initiale. C'est d'ailleurs pourquoi le législateur a voulu inscrire la prise en compte de ce risque comme un facteur de pénibilité.

J'ai été très impressionné par les communications de certains scientifiques lors de la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, consacrée aux risques chimiques, souvent désignés comme des « liaisons dangereuses ». La question centrale des cancers professionnels a été largement évoquée, faisant apparaître que notre pays est très en retard en matière de prévention, à laquelle très peu de moyens de recherche sont consacrés.

Quel regard portez-vous sur ce sujet, que je considère comme explosif ? Alors que les budgets sont de plus en plus contraints, quelles coopérations entendez-vous mettre en place avec les autres agences d'État, l'INRS et les caisses d'assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT) ?

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