L'Institut de veille sanitaire (InVS) fait état de chiffres inquiétants concernant les programmes de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal. Cinq ans après sa généralisation à l'ensemble du territoire, le taux de participation au programme de dépistage du cancer colorectal est très faible, de l'ordre de 45 %, soit bien en dessous des recommandations de la Commission européenne. Et ce taux a encore baissé en 2012-2013. Le constat est le même s'agissant du dépistage du cancer du sein : le taux de participation est de 51,6 % quand le référentiel européen est de 70 %.
Comment interprétez-vous ces chiffres ? Comment peut-on les améliorer ? Y aurait-il une réticence culturelle des Français vis-à-vis de la prévention ?