Vous avez bien résumé la situation. L'internationalisation de la France renforce notre compétitivité dans un contexte de concurrence mondiale, et il est bon que nos jeunes aillent davantage étudier à l'étranger pour se préparer au monde de demain. Mais s'ils y restent, ce sera pour notre pays un manque à gagner en termes d'investissements, de croissance, de valeur ajoutée, d'innovation, etc.
Vous avez fait à plusieurs reprises référence à notre fiscalité. Quelles seraient donc les mesures fortes à prendre dans le domaine fiscal, pour que la France redevienne un pays attractif ?
Vous avez ensuite remarqué que la proportion des gens qui s'adressaient aux chambres de commerce françaises à l'étranger augmentait. Le phénomène est-il récent ? Je vous précise que, pour éviter toute polémique, notre travail porte sur la période 2004-2014. L'exit tax a été instaurée sous le quinquennat précédent ; quant au renforcement de la fiscalité, il a commencé sous le quinquennat précédent, pour s'accélérer sous celui-ci. Nous souhaitons nous faire une idée précise de la situation réelle pour y apporter les remèdes nécessaires. Avez-vous des éléments à nous fournir ?