Le « retour » constitue la principale difficulté rencontrée par les groupes dans la mobilité internationale. Les entreprises ne savent plus reclasser en leur sein un salarié qui a passé quelques années à l'étranger. Cet état de fait favorise « l'exil des forces vives » car les expatriés auxquels rien de satisfaisant n'est proposé en France par une entreprise à laquelle ils ont parfois consacré une part importante de leur carrière décident souvent de rester dans un pays où le marché de l'emploi est plus ouvert. On constate donc un taux d'échec assez élevé, non pas en cours d'expatriation mais au retour.